La FSU n’est pas contre le rattrapage
Mais contre la désinformation
Le service public d’éducation est un droit pour tous.
Il est l’expression de l’égalité républicaine indispensable à chaque citoyen.
Il est donc souhaitable que chaque élève puisse bénéficier de la meilleure formation avec les enseignants les plus qualifiés et dans les meilleures conditions.
Nos syndicats ont pour rôle l’information des personnels qui les ont désignés majoritairement par leur suffrages, nous sommes aussi la voix des personnels qui nous ont donné des mandats lors de nos congrès :
Lutte contre l’obscurantisme
Non à l’intox et à la désinformation de certains qui font croire que le dispositif est obligatoire et cependant bénévole.
Défense d’une culture commune
La logique de socle commun induit une hiérarchisation des matières et des enseignants.
Rien d’étonnant de trouver des défenseurs de la suppression du sport scolaire du mercredi après-midi ou de toutes les activités considérées comme facultatives car exclues du socle.
Respect des textes en vigueur et du dialogue social
Le recteur s’était engagé lors de nos premières rencontres à respecter les textes en vigueur.
Il faut croire que sous prétexte d’urgence, « la force prime le droit » et qu’un arrêté puisse être publié sans aucune concertation avec les représentants des personnels et des parents d’élèves (pas d’avis du CEN).
Respect du rythme de l’élève
Le décret n°90-236 du 14 mars 1990 fixant les conditions dans lesquelles le calendrier scolaire national peut être adapté prévoit en son titre premier à l’article 1 :
Les recteurs d’académie ont compétence pour procéder, par voie d’arrêté, à des adaptations du calendrier scolaire national rendues nécessaires (…) soit par des circonstances susceptibles de mettre en difficulté, (…) dans l’académie, le fonctionnement du service public d’enseignement.
Ces adaptations ne peuvent avoir pour effet de modifier le nombre ou la durée effective totale des périodes de travail et des périodes de vacances des classes de l’année scolaire ni l’équilibre de leur alternance.
En conclusion
Oui au rattrapage positif et efficace qui vise l’acquisition des compétences de base
Oui au volontariat et au bénévolat (dans les circonstances exceptionnelles actuelles)
Oui au respect des élus et du dialogue social
Oui au respect des procédures et des textes
Oui au respect des rythmes d’apprentissage
Oui à la transparence et à la concertation.
« Il ne faudrait pas que les solutions choisies (curieusement identiques du primaire aux classes prépa) pour faire face à une situation qui est loin d’être aussi dramatique que la névrose ambiante le laisse entendre, engendrent des maux tout aussi préjudiciables que ceux qu’elles sont sensées atténuer » citation d’un collègue enseignant d’EPS
Le SNES, SNEP, SNUEP, le SNETAP et le SNUIPP