FSU Guadeloupe
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Rattrapage et culture commune

mercredi 11 mars 2009 par Guy-Luc

Les propositions de rattrapage diffèrent selon l’établissement et sont le plus souvent limitées aux de-mi journées disponibles et aux nouveau calendrier du recteur.
Cependant, le mercredi après-midi est aussi concerné dans plusieurs établissements, ce que nous dénonçons vigoureusement.

Rappelons que :

le service public du sport scolaire est un droit pour tous les élèves, c’est aussi une obligation statutaire pour tous les enseignants d’EPS

le projet d’AS qui présentent les activités et les formes retenues par les enseignants d’EPS animateurs de l’AS de leur établissement est adopté lors du conseil d’administration du premier trimestre

la Circulaire du 13 mars 2006 du recteur de la Guadeloupe dispose que :
Les notes de service de juillet 1981 et de janvier 1982 précisent que les personnels enseignant l’EPS participent à l’animation « (… ) des activités organisées dans le cadre de l’UNSS à raison de 3 heures forfaitaires comprises dans leur service hebdomadaire (… ) » (…)
En tout état de cause, et dans le respect de la loi de juillet 1984, l’association sportive doit être en mesure de fonctionner dans chaque EPLE.
Il apparaît par conséquent que les heures d’AS sont indivisibles et qu’elles doivent être insérées dans l’emploi du temps des personnels affectés sur poste définitif ou provisoire. En effet, 3 heures d’UNSS par poste existant sont financées dans la dotation globale de chaque établissement. (…)

En conséquence, l’encadrement du sport scolaire (au sein de l’AS et dans le cadre de l’UNSS) étant une dimension consubstantielle du métier de professeur d’EPS :

aucun dispositif de rattrapage, de surveillance d’examen ou de soutien ne peut se faire le mercredi après-midi, plage horaire réservée à l’animation de l’AS et aux rencontres sportives

aucun chef d’établissement ne peut décider de supprimer une partie du service des enseignants d’EPS et notamment l’animation de l’AS

aucun élève ne peut être contraint de remplacer son entraînement dans le cadre de l’AS par une activité de soutien ou par des cours placés sur le créneau horaire dédié à l’AS.

Il est bien là le piège de la hiérarchisation des matières, de la sacralisation de matières dites essentielles ou fondamentales au détriment de matières considérées comme facultatives car exclues du socle commun.
Ces matières constitutives d’une culture commune sont aussi des pratiques d’une « haute nécessité » car participant d’une poétique essentielle à la réalisation de soi.

Guy-Luc Belrose










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